Saint-Pabu

Présentation de la commune

Saint-Pabu, la perle des abers

À l’extrême nord ouest de la Communauté de Communes du Pays des Abers, Saint-Pabu est bordé sur sa rive gauche par l’embouchure de l’Aber Benoît. Sa péninsularité se prolonge au sud-est par l’anse de Porz ar Vilin, Brenduff, Mesnaot près des moulins de Plouguin, qui sépare la commune de ses voisines Plouguin et Tréglonou. On ne passe pas par Saint-Pabu, on y vient !

D’une superficie de 994 hectares, dont près de 100 hectares de dunes classées Natura 2000, aujourd’hui habitée par 2100 habitants, Saint-Pabu se trouve sur un plan incliné descendant du sud ouest, vers la mer (Manche et aber).

Le ruisseau le Ribl sépare Saint-Pabu de Lampaul-Ploudalmézeau à l’ouest et le ruisseau de Sant-Ibilio sépare la commune de Plouguin au sud.

À l’origine, Saint-Pabu, Lampaul-Ploudalmézeau et Ploudalmézeau formaient une seule paroisse nommée Plebs Telmedovia. Lampaul-Ploudalmézeau étant devenue une paroisse indépendante au XIVe siècle, le territoire qui forme Saint-Pabu resta longtemps Ploudalmézien, jusqu’en 1624.

C’est à cette date que les habitants du terroir de l’aber benniguet, trop éloignés du bourg de Ploudalmézeau, demandèrent à l’évêque de Léon de bénir leur chapelle et leur cimetière. C’est ainsi que naquit le 29 juillet 1624 la trève de Saint-Pabu.

Ce n’est que durant la Révolution, en 1790, que Saint-Pabu devint paroisse indépendante, puis commune.

Le bourg s’est développé près de la fontaine et du lavoir Saint-Maudez, compagnon avec Saint-Tugdual de Saint-Pol-Aurélien, débarqués pour évangéliser l’Armorique au VIe siècle. Pabu vient de Saint Tugdual, Papu Tutwal en ancien breton, papu signifiant « père » ou « évêque ». Pabu est aussi le titre ancien de supérieur monastique, nom ayant entraîné la confusion avec le mot « pape » que la légende attribua faussement à Tugdual de Tréguier. La tiare papale est d’ailleurs représentée sur le blason de Saint-Pabu.

Des traces d’activités humaines sont antérieures à l’arrivée des moines évangélisateurs.

À Lampaul-Ploudalmézeau depuis 1950 (après un déplacement de la limite entre les deux communes), l’allée couverte du Ribl située dans les dunes date de 3 000 avant JC.

Une autre sépulture de l’âge de bronze (vers 1 100 avant JC) fut découverte à Kerch’leuz en 1927 : elle rassemblait les ossements de chevaux, d’humains, des haches, des pointes de lance et des poteries.

Des traces d’occupation gallo romaine sont visibles : plusieurs stèles gauloises se cachent dans la campagne, par exemple à Poulledan, Sant Ibilio, près de la mairie, pour les visiteurs aimant les balades.

En 1889, plus de 10 000 pièces de monnaies romaines et trois vases en argent datant du IVè siècle furent découverts enfouis au terroir de Mezou Radenoc, à mi chemin entre Meznaot et Sant Ibilio. C’est le trésor de Saint-Pabu, dont trois pièces figurent sur le blason de la commune.

De nos jours subsistent deux manoirs et un pigeonnier (propriétés privées) aux deux extrémités de la commune, à Mesnaot et à Keraskoul.

L’église paroissiale Saint-Tugdual datant de 1767, dont une partie du mobilier est classé, fait actuellement l’objet d’un vaste et coûteux projet de restauration : en effet, sa charpente très dégradée par le temps nécessite d’être entièrement restaurée. Suivront des travaux d’embellissement visant à rendre à cet édifice fondateur de la communauté son aspect d’origine.

Aujourd’hui, de nombreux points de petit patrimoine sont répartis sur tout le territoire de la commune : lavoirs, croix, puits… témoins de la vie passée des habitants, pour moitié cultivateurs ou goémoniers-pêcheurs-cultivateurs, qu’on peut découvrir en s’appuyant sur les circuits papiers dits des lavoirs à disposition à la mairie.

Le GR 34 ou sentier des douaniers (qui furent nombreux à Saint-Pabu) longe ce littoral et raconte son histoire à travers ses paysages naturels préservés et ses constructions. L’anse de Meznaot est une réserve ornithologique : lui succèdent Porz ar Vilin et sa maison de marchand, le chantier naval, l’ostréiculture, le Stellac’h, le port historique du Passage où vécurent des générations de passeurs faisant transiter habitants, animaux, marchandises vers l’autre cale de Brouennou, la maison des douaniers. Leurs succèdent les plages de sable fin de Ganaoc, Benniget, Korn ar Gazel, Erleac’h, Koulouarn, Danvad…

L’occupation allemande de 1940 à 1944 a laissé des traces : outre le mur de l’Atlantique, 76 blockhaus constituant le camp, importante station radar, se disséminent sur 70 hectares du territoire.

Le vaste massif dunaire est classé Natura 2000 et de ce fait réserve de faune et de flore sauvages. Les îlots de Trevoc’h au nord de la commune, habités jusqu’au XIXè siècle, restent accessibles à basse mer lors des très grandes marées ; l’accès en est cependant interdit du 15 mars au 31 juillet pour permettre aux oiseaux, dont les sternes, d’y nicher en toute tranquillité.

La Maison des Abers sur les hauteurs de Korn ar Gazel, espace muséographique dédié aux 3 abers, est le passage obligé pour qui veut découvrir tous les aspects de la vie maritime du coin.

Forte de ces patrimoines qui font ses charmes et son identité, Saint-Pabu vaut le détour !

 

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