L’Aber Wrac’h, un havre de paix

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Office de tourisme du Pays des Abers
Le Pays des Abers va vous étonner sûrement, vous charmer nous l’espérons, vous conquérir sans doute, par la diversité de ses paysages. Une sortie en…

Sans doute l’Aber le plus maritime des deux ! Sa rivière prend sa source à Saint-Thonan à 34 kilomètres de son embouchure. Sur les 12 premiers kms jusqu’au Diouris, on peut dire qu’il est maritime, ensuite on parle plutôt de rivière.

L’origine du nom « Aber Wrac’h » n’est pas certifié mais nous avons tout de même quelques pistes à vous donner !
Dès 1069, le Chapelain de l’évêque du Léon fait mention du fleuve Doenna pour désigner l’Aber Wrac’h.
Le terme d’Aber Wrac’h se retrouve dès le 16ème siècle dans les textes officiels. Aber peut être traduit par « havre » et plusieurs hypothèses sont avancées pour la signification de « Wrac’h ». Aber de la fée, de la sorcière ou encore de la vieille femme
L’Aber Wrac’h devrait son nom à « la vieille ». Ce terme fait référence au poisson des fonds rocheux très commun dans l’estuaire et dont le nom breton est « gwrac’h ».

L’Aber Wrac’h, le plus au Nord du Pays des Abers, mesure 30 km sur son lit principal. La rivière prend sa source dans la tourbière de Langazel puis sillonne à travers la campagne jusqu’au Diouris à 12 km de la côte. Cet Aber est navigable jusqu’au port de Paluden à 10 km vers l’intérieur des terres et présente une embouchure de 2 km de large.

Le petit port de Paluden, niché au fond d’un bras de l’aber est un havre de calme. Il est en effet protégé des tempêtes qui fouettent la côte, le vent ne remontant pas la rivière. Il marque le terme de la partie navigable de l’Aber Wrac’h. Avant la révolution française de 1789, le port de Paluden connaissait déjà une activité soutenue : blé, épices, bois, sel y étaient débarqués. De nos jours, le port reçoit des cargos de 88 mètres de longueur contenant du bois débité venant de Scandinavie ou des pays Baltes. Mais c’est aussi une zone naturelle protégée en raison d’une flore et d’une faune spécifique.

Le port de l’Aber Wrac’h occupe une place privilégiée à l’entrée de la Manche. Il se poste aux abords du chenal du Four, passage bien connu des navigateurs, entre l’archipel de Ouessant-Molène et le continent. Niché dans l’estuaire de l’Aber Wrac’h, il a toujours eu une position stratégique reconnue, et toute son histoire passée montre l’importance de ce site lors de son développement du cabotage commercial et lors des différents conflits militaires qui ont émaillé le passé.
Le phare de l’Île Vierge permet facilement de le situer et le fort Cézon assure une fonction de sentinelle à son entrée.
Cet environnement maritime permet l’implantation et le développement d’activités de plaisance et de loisirs ainsi que d’activités exercées par les professionnels que sont les pêcheurs, ostréiculteurs, goémoniers.
Escale très fréquentée, le port de l’Aber Wrac’h accueille environ 5000 bateaux par an. Il est équipé depuis 2007 d’infrastructures portuaires lui permettant d’accueillir 320 bateaux dont 270 aux pontons et de réaliser les opérations de carénage, manutention, ravitaillement et maintenance.

Au terme d’une rude journée de labeur un meunier pactisa avec le diable pour la construction d’un pont. Lassé de faire un détour de plusieurs lieues, faute d’ouvrage lui permettant de franchir l’Aber Wrac’h, le meunier se mit à rêver d’un pont sur la rivière. Le prince des Ténèbres lui apparut et proposa de réaliser son vœu, à condition que l’âme du premier être vivant à franchir le pont, lui fût dévolue. Le meunier, fatigué et pressé de rentrer chez lui, accepta l’affaire sans rechigner. Toute la nuit durant, le malin s’affaira à l’ouvrage qu’il n’acheva qu’au petit matin ; au moment même où le meunier se présenta tout éberlué devant l’œuvre accomplie. Il s’engagea sur l’ouvrage et s’arrêta brusquement à mi-chemin entre les deux rives. Et, dans un geste de défiance, extirpa un gros chat noir d’un de ses sacs qu’il projeta en direction du malin. Furieux d’avoir été ainsi trompé, le diable propulsa son marteau dans les airs : Morzol an Diaoul se planta en haut de la vallée et prit la forme d’une demi-croix dont l’une des branches est cassée.

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