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Île et Fort Cézon

Fort Cézon Ile Cézon 29870 Landéda - Situer

Le Fort est accessible au public uniquement pour les visites guidées et les activités (programme disponible à l’Office de Tourisme). On y accède à pied sec, à marée basse.

Auteurs

Office de tourisme du Pays des Abers
Le Pays des Abers va vous étonner sûrement, vous charmer nous l’espérons, vous conquérir sans doute, par la diversité de ses paysages. Une sortie en…

Les îles de Landéda

Face au couvent de la Baie des Anges se trouve le fort Cézon, appelé ainsi à cause des fortifications qui y ont été édifiées. Cette île a été un fort militaire jusqu’à ce qu’il soit déclassé en 1889. L’importance de cette fortification a toujours été vitale pour le port de l’Aber Wrac’h qui était déjà cité dès le XIVe siècle comme port de relâche important. Vauban entreprit de dresser des fortifications plus importantes en 1685, mais les travaux ne furent réalisés que dans les années 1694, 1695. Ce projet de fortification par Vauban est très ambitieux. En effet, ce projet a un double objectif: abriter les navires de commerce et de guerre, et prévenir un éventuel débarquement d’ennemis qui pourraient alors prendre Brest et son port à revers. Au départ, le souhait de Vauban est de construire des batteries sur 4 îles: l’île Cézon, l’île Plate, l’île de la Croix et l’île du Four. Faute de moyens, seule l’île de Cézon sera retenue pour la construction d’une batterie. 

Ce fort comptait deux batteries de côte, une tour d’artillerie, des casernes, des corps de garde, un logement de gardien, une guérite, des magasins à poudre et aux vivres, et des fourneaux pour rougir les boulets. Le fort était à la garde de 4 officiers, 55 hommes, un bataillon de la Marine comprenant 400 hommes et 30 paysans de Landéda.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fort Cézon eut une importance stratégique puisque des bunkers furent construits sur l’île, intégrés dans le terrassement des remparts existants.

 
 

Le fort

Le fort de Cézon est construit à la fin du XVIIème siècle, à l’initiative de Vauban, dans un objectif de protection des côtes et pour abriter les navires de commerce et de guerre. En temps de paix, la garnison du fort se compose de 2 officiers, de 35 soldats et 30 miliciens (paysans de la paroisse). Divers bâtiments occupent l’espace intérieur du fort: casernes, corps de garde, logement de gardien, guérite, magasins à poudre et aux vivres, fourneaux pour rougir les boulets, citerne. Un mât de pavillon est planté au sommet de la tour et une chaloupe assure le service du fort. Outre le fort, l’île compte de nombreux blockhaus et de nombreuses tranchées. Tous ces éléments datent de Vauban, puis de Napoléon III et enfin de la Seconde Guerre mondiale. Le fort a été déclassé par l’armée en 1889. Le fort et l’île Cézon ont été réutilisé lors de la Seconde Guerre mondiale par l’occupant allemand.

La tour d'artillerie

La tour d’artillerie de l’île Cézon domine l’Aber Wrac’h. Lors de sa construction – vraisemblablement datable des années 1694-1695 (c’est à dire pendant la Guerre de la Ligue d’Augsbourg : 1688-1697) -l’île n’est protégée que par un retranchement continu. Outre la tour d’artillerie, l’île Cézon abrite également 3 batteries de canon pour un armement théorique total de 12 pièces en 1701. Chaque pièce d’artillerie dispose d’une réserve de 50 coups comprenant boulets et poudre noire.

La tour, pleine et de plan ovoïde, est élevée sur et autour d’un massif granitique qui a été aménagé et dérocté pour l’occasion. L’accès à la tour est fermé par un pont-levis (ouvert, il repose sur une pile) et par une porte ; un escalier en vis -précédé d’un petit vestibule défensif –permet d’accéder à la plate-forme d’artillerie.

Lors de la Seconde Guerre Mondiale, un abri léger en béton armé a été construit sur la tour d’artillerie alors en partie évidée.

Les casernes et la guérite

Caserne haute composée d’un corps de garde (au centre), d’un magasin à ustensiles pour l’artillerie (au nord) et d’un magasin à poudre (au sud). Ces bâtiments sont datables de la fin du 17e siècle : gros œuvre en moellon, pierres de taille de granite en entourage des ouvertures. Le corps de garde était doté d’une cheminée (sous la végétation).

Petit édicule de plan carré servant d’abri à une sentinelle qui était chargée de surveiller l’intérieur du fort (et le magasin à poudre). Construite en moellon et en pierre de taille de granite, cette guérite est vraisemblablement datable du milieu du 18e siècle.

Une "poudrière voutée"

Magasin à poudre construit en 1859 (daté par millésime). Construit en moellon de granite autrefois enduit à la chaux, le bâtiment est voûté afin d’être à l’épreuve d’un bombardement naval. Sur son flanc nord, un mur de terre faisant parados vient le protéger d’un bombardement venu de la mer. Le magasin à poudre du fort Cézon a une capacité de 10 tonnes.

Sur son coté et son pignon arrière un abria a été construit par l’armée allemande au cours de la seconde guerre mondiale. Le tout est relativement en bon état, depuis la restauration effectuée en 1997 par l’association du Fort Cézon.

Les murs d'enceinte

Le fort est entouré d’une enceinte datant du 18ème siècle qui fut rehaussée au 19ème siècle, de 4 à 5 m de hauteur. Elle est surmontée d’une tablette et est couverte par un parapet à terre coulante. L’enceinte est en assez bon état mais quelques moellons sont descellés. Des trous se creusent par endroits au pied de l’ouvrage.

Le fort est fermé à l’ouest par un front bastionné «à cornes», et par un fossé d’environ 2 m de profondeur sur quatre de large. Ce fossé est totalement envahi de ronces et de prunelliers.

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