Château de Kerouartz, son parc et sa chapelle

Kerouartz - Situer

Le château ne se visite pas sauf pendant les expositions; seul le parc extérieur au château est accessible et ouvert au public.

Auteurs

Office de tourisme du Pays des Abers
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Le château actuel a été bâti entre 1580 et 1602. C’est aujourd’hui une monument privé non ouvert au public. De l’ancienne voie romaine, une large avenue de plus d’un kilomètre y conduit. Le portail extérieur à portes cavalière et piétonne est surmonté de mâchicoulis et défendu par deux tourelles percées d’une double batterie d’embrasures. L’édifice principal, très dignement construit en grand appareil, est du début du XVIIe siècle (1602). A droite, fait saillie une tour carrée couverte en dôme avec angles brisés. Une autre tour ronde, amortie aussi en coupole et munie de meurtrières, se dresse à l’angle nord de l’arrière façade. Dans la cour, coule une fontaine à édicule de plomb et grande auge dont les coins sont entaillés pour y déposer cruches et seaux. Blason : « D’argent à la roue de sable accompagnée de trois croisettes de même ».
La chapelle du château de Kerouartz n’est pas citée dans les anciens actes et ne parait pas de construction ancienne, quoique bâtie avec d’anciens matériaux d’édifices tombés en ruine.

Kerouartz est le type parfait de la riche gentilhommière léonaise du XVIIème siècle avec ses murs de granit gris, ses tourelles couvertes en poivrières ou en dôme, sa tour carrée, la porte cavalière et la porte piétonne, une élégante chapelle bâtie à la même époque.

Le château de Kerouartz (1580 – 1602) fut édifié sur les vestiges d’un manoir du XV-XVIe siècle, par Claude de Kerouartz (fils d’Alain et d’Isabeau du Chastel), époux de Françoise de Kerbic, et chevalier de l’ordre du Roi (ou de l’ordre de Saint-Michel). Le château sera achevé par Jean Kerouartz (fils aîné), époux de Catherine de Lys, et décédé en 1661.
L’édifice principal est du début du XVIIe siècle. De l’ancienne voie romaine, une large avenue de plus d’un kilomètre y conduit. Le portail extérieur à portes cavalière et piétonne dont les claveaux sont piquetés est surmonté d mâchicoulis et défendu par deux tourelles percées d’une double batterie d’embrasures. L’édifice principal, très dignement construit en grand appareil, est du début du XVIIe siècle (1602). Il est décoré d’une belle porte à pilastres ioniques, tympans triangulaires et urnes, ainsi que de lucarnes à frontons.
A droite fait saillie une tour carrée couverte en dôme avec angles brisés. Une autre tour ronde, amortie aussi en coupole et munie de meurtrières, se dresse, se dresse à l’angle nord de l’arrière-façade. Dans la cour coule une fontaine à édicule de plomb et grande auge dont les coins sont entaillés pour y déposer cruches et seaux.
Le château primitif où s’était installé l’ancêtre de la famille s’élevait derrière l’Abbaye des Anges à l’Aber Wrac’h. On découvrit dans les ruines des vers latins dont voici la traduction : “C’est un soldat anglais nommé Ouars qui m’a construit. C’est aussi un anglais qui m’a détruit par l’incendie”.
La famille est connue depuis Macé de Kerouartz, croisé en 1248, qui accompagna Saint-Louis sous les murs de Damiette. Saint-Louis le chargea, paraît-il, de la conduite des convois de machines de guerre en souvenir de quoi Macé plaça, au milieu de son écusson, une roue de sable accompagnée de trois croisettes. Devise : Tout à l’honneur de Dieu.
Depuis plus de trois siècles, la famille de Kerouartz, alliée à toutes grandes familles de la noblesse bretonne et française, tint un rôle important et Jean de Kérouartz dur président du Parlement de Bretagne à Rennes.
Les restaurations du château ont conservé le style Renaissance : il ne comporte pas de mélange de styles. La façade principale, ornée de grandes fenêtres, donne beaucoup plus de lumière que dans une construction du Moyen Age. L’entrés principale est entourée de deux colonnes à pilastres ioniques qui supportent le fronton.
Le château dispose à l’est de grands jardins ouverts sur la rivière. Dans ces jardins se trouve un cadran solaire comportant l’inscription suivante (traduite du latin) : “Heures interminables pour ceux qui sont dans la peine, fugitives pour ceux qui sont dans la joie”.

La chapelle Saint-Illuminat ou Eluminat (XVIIe siècle) encore appelée chapelle de Kerouartz n’est pas citée dans les anciens actes et ne paraît pas de construction ancienne, quoique bâtie avec d’anciens matériaux d’édifices tombés en ruine. De plan rectangulaire, la chapelle qui date du XVIIe siècle, fut restaurée en 1951. Cette chapelle fut commencée par Claude de Kerouartz, époux de Françoise de Kerbic, et achevée par leur fils Jean, époux de Catherine du Lys et décédé en 1661.
Une note manuscrite du marquis de Kerouartz, en 1841, indique :
“Un de mes arrière-grands-pères, Hervé de Kerouartz, avait obtenu du Très Saint Père à Rome une insigne faveur, le don du Corps d’un martyr, Saint Eluminat (ou Illuminat) qui fut déposé dans une chasse sous l’autel”. A la Révolution, le château et la chapelle furent pillés et le corps de Saint Eluminat fut enlevé. Une relique de Saint Eluminat existe toujours à l’église de Lannilis.

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